mercredi 7 septembre 2011

MARANGES : une "jeune appellation" bourguignonne

En Bourgogne, les vendanges battent leur plein, avec, comme en 2003, deux à trois semaines d'avance. S'il est un peu prématuré de faire des spéculations sur ce nouveau millésime, la qualité et la quantité sont là. Nous en reparlerons ultérieurement.

Je vous invite à faire connaissance avec une appellation relativement récente, qui grâce à la volonté de ses producteurs commence à se frayer un chemin dans l'univers des vins de Bourgogne.
Produire un grand vin, cela demande des moyens. Un postulat que nous ne contredirons pas : main d'oeuvre à la vigne, faible production, élevage long... un grand cru, même issu des meilleurs terroirs, naît aussi d'un engagement humain. Ce coût se répercute immanquablement sur le prix de la bouteille. C'est là toute la problématique des Maranges (comme dans une moindre mesure le Fixin dont nous parlions récemment).
Potentiellement apte à produire de belles qualités, la vente reste limitée. Ni vraiment entrée de gamme, ni "tête d'affiche", l'appellation n'est pas confortable !.
Orchestrée autour de trois villages : Dezize, Cheilly et Champigny, l'appellation ferme la marche de la Côte de Beaune. On quitte les terroirs du Jurassique pour voir apparaître des marnes du Lias. Riche en argiles ces terres profondes et froides, donnent naissance à des vins puissants, empreints d'un caractère rustique en fin de bouche. Cet effet de terroir est en partie gommé par l'exposition des vignes, souvent orientées plein sud. Si les vins ne sont d'une grande finesse, leur nature sévère et astringente leur confère un très bon potentiel de garde. De plus l'appellation compte plusieurs premiers crus (La Fussière, Clos des Rois), qui eux, sont plutôt dans le registre de la finesse que celui de la concentration.
Le Cellier des Chaumes vous proposent ces premiers crus en rouge et en blanc, provenant d'un beau Domaine de Dezize. Essayez, vous ne serez pas déçus !.

Marie Thérèse HOQUET/ CELLIER DES CHAUMES

jeudi 28 juillet 2011

LES VINS DE BOURGOGNE : menés par le "bout du nez"

L'origine des arômes, qui en Bourgogne sont particulièrement bien développés, est dûe à l'élevage de deux grandes variétés de cépages : le Chardonnay et le Pinot Noir, très riches en composants.
Plusieurs centaines de parfums sont recensés et cette diversité fait la force des grands bourgognes et le bonheur des amoureux du vin

Pour découvrir la riche diversité des arômes dans votre verre, tout un processus est à adopter.
D'abord il y a trois étapes pour aborder l'aspect olfactif du vin :
- en tenant votre verre par la base, approchez votre nez : la première sensation vous permet de détecter les arômes du vin.
- ensuite tournez le vin dans le verre deux ou trois fois et reniflez légèrement à plusieurs reprises.Ce second nez vous permet de détecter les arômes les plus denses.
_ enfin prenez une gorgée de vin et faite la tourner dans votre bouche tout en absorbant un peu d'air.Cette technique retronasale vous donne les arômes de la bouche.

Les vins blancs :

* fruits secs : raisin, noisettes, amandes, figues sèches, pistaches, abricots : les notes des fruits secs sont typiques des vins de Bourgogne qui ont plusieurs années de bouteilles, et s'ajoutent à leur complexité aromatique. L'abricot sec se retrouve quand le vin a atteint sa pleine maturité, et l'amande quand le vin a été élevé en fûts neufs. Par exemple le Meursault, les Puligny et Chassagne Montrachet, le Chablis 1° cru.
* miel, caramel, liqueurs, cacao. Les arômes de miel se retrouvents dans les vins dont la récolte était très mûre ou après plusieurs années de garde.C'est une des caractéristiques des grands vins blancs de la Côte de Beaune du Chablis et de Mâconnais : Chablis 1° cru, Saint Aubin, Mercurey..
* notes florales : camomille, églantine, rose, acacia, pivoine, fleurs d'orangers. Ces arômes donnent aux vins blancs une fraîcheur et une finesse exceptionnelles, élégance et subtilité. Chablis 1° cru, Saint Aubin, Meursault..
* produits laitiers, beurre frais, cidre, bière, levure. Ce sont les caractétistiques des vins jeunes qui n'ont pas terminé leurs fermentations.
* fruits frais et citrons : pêche, poire, bergamote, citron, orange, raisin, fruits exotiques, bananes. Les notes citronnées se retrouvent à la fois dans les très jeunes vins, et dans les vieux grands vins, et sont la caractéristiques des vins qui n'ont pas été élevés en fûts. Bourgogne Aligoté, Chablis, Mâcon...

Les vins rouges :

*arômes de sous-bois :champignons, truffes, mousses, terre mouillée, humus. Ces parfums s'ajoutent à la diversité aromatique des vins rouges après quelques années de fûts ou de bouteilles. Morey St Denis, Vosne Romanée, Nuits St Georges, Volnay...
*fruits confits : prunes, confitures, peau d'oranges, noyaux, kirsch. Ces fragrances se développent avec l'âge du vin. Les vins rouges ont très fréquemment des arômes de confitures de framboises ou de cerises. Gevrey Chambertin, Pommard, Mercurey... des vins élaborés avec des raisins très mûrs et après plusieurs années de vieillisement en bouteilles.
*cuir et odeurs animales : fourrure, musc, viandes, gibier, ambre. Ces notes animales se retrouvent au nez chez les vins rouges de Pinot Noir. En quantité modérée, elles apportent du style et de la richesse aux vins. Clos Vougeot, Nuits St Georges, Bonnes Mares.
* Fruits rouges et fruits frais : cassis, cerise, raisin, framboise, mûre, prune, figue fraîche, muscat, baies sauvages. Les vins de Bourgogne issus du Pinot Noir sur des sols calcaires développent des notes très prononcées de fruits rouges et noirs, lors de leurs premières années. Bourgogne Hautes Côtes de Nuits, Marsannay, Givry...
* épices : poivre, girofle, thym. Ces nuances épicées se retrouvent dans les Pinot Noir récoltés très mûrs. Ils donnent du caractère et du style aux grands vins rouge; Gevrey Chambertin, Chassagne Montrachet, Santenay.

- Arômes communs aux vins rouges et blancs :

* bois : vanille, bois de chêne, bois fumé.C'est en élevant les vins dans les fûts de chêne neufs, que nous obtenons de fort arôme de vanille

*goût de café, et brulé : fumé, café torréfié ,toast, moka, amandes grillées, bois brulé. Ce caractère dépend de la façon dont les douelles de tonneaux ont été traitées au feu.

Tous ces arômes et saveurs se retrouvent dans les vins de Bourgogne, et c'est toujours un plaisir, lors d'une dégustation, de les deviner et de les découvrir, afin d'afiner son palais et son nez.

Marie Thérèse HOQUET/ CELLIER DES CHAUMES

mercredi 1 juin 2011

LES VINS DE BOURGOGNE

La Bourgogne est une des régions viticoles françaises les plus riches et les plus complexes. La diversité des terroirs est exceptionnelle, elle vous ouvre à l'art et au plaisir de vivre. Voici quelques informations qui vous invitent à sa découverte.

LES VIGNOBLES
Avec près de 30.000 hectares de vignes en production, classées en Appellation d'Origine Contrôlée (A.O.C.) , le commerce propose 200 millions de bouteilles.

Le vignoble s'étend sur 6 grandes régions de production, du nord au sud :

  • les vignobles de Chablis, du Grand Auxerrois, Tonnerre, Vézelay

  • les vignobles de la Côte de Nuits

  • les vignobles des Hautes Côte de Nuits et de Beaune

  • les vignobles de la Côte de Beaune

  • les vignobles de la Côte Chalonnaise et du Couchois

  • les vignobles du Mâconnais (Beaujolais)

LE TERROIR
En Bourgogne, le terroir est le fondement de l'Appellation d'origine contrôlée. La notion de terroir est un concept relativement large qui englobe à la fois des facteurs naturels et humains.

LES PRINCIPAUX CEPAGES DE BOURGOGNE
- Le Pinot Noir : il a fait, depuis la création du vignoble bourguignon, la renommée des grands vins rouges. Le jus du pinot noir est incolore ; c'est pourquoi, vinifié spécialement, ce même jus, donne le vin de Champagne. En Bourgogne, c'est au moment de la macération et de la fermentation en cuve que la matière colorante contenue dans la pellicule des baies de raisin, donne au vin sa belle teinte.

-le Gamay : a emprunté son nom à un hameau de Saint Aubin. Il est assez fertile. Le Gamay noir à jus blanc, sur les côteux granitique du Beaujolais, produit des vins rouges fins, agréables et bouquetés. Sur les terrains argilo-calcaires de la Côte d'Or, il ne donne que des vins assez rustiques.

- le Chardonnay : on lui doit la renommée des grands vins blancs des Côtes de Beaune, du Mâconnais et Chablis.

LES TECHNIQUES DE DEGUSTATION : examen visuel, olfactif et gustatif.
- l'examen visuel permet d'apprécier :


  • sa limpidité,

  • sa brillance,

  • son intensité colorante

  • sa nuance

- l'examen olfactif : il s'agit d'inhaler le vin par petites inspirations successives. A répéter plusieurs fois après avoir fait tourner le vin dans le verre.

Les vins blancs et rouges de Bourgogne exhalent, au fur et à mesure de l'évolution dans le verre, des arômes divers, subtils et élégants. On appréciera l'intensité du nez, puis les nuances aromatiques. La puissance, la diversité et la finesse des arômes sont plus ou moins développées, en fonction du cépage, du terroir, du millésime, du degré d'évolution du vin, et parfois du type d'élevage, selon que le vin a été ou non élevé en fût de chêne.

- l'examen gustatif : roulez et brassez une petite gorgée de vin dans votre palais, puis inspirez un peu d'air à travers les lèvres. Après quelques secondes, recrachez ou ... avalez !

L'examen gustatif permet d'apprécier les saveurs d'un vin dont les constituants provoquent sur la langue des sensations proches des saveurs élémentaires de la nature : sucrée, acide, amère...

On parle de moëlleux, d'acidité et d'astringence. L'acidité confère aux vins ue sensation de fraîcheur, et de nervosité. Elle est perçue par les bords latéraux de la langue. L'astringence, provoquée par les tannins du vin, se traduit par une sensation rêche, rugueuse sur les gencives et la palais, et quelques fois un peu amère au fond de la gorge (un peu comme une baie de prunelle).

LA CONSERVATION
Un contrôle constant par la dégustation et l'analyse est nécessaire.

Une bonne cave à bouteilles doit être obscure et non soumise à des vibrations. Elle est isotherme : la température doit être contante (idéale à 12° C),car les amplitudes thermiques altèrent l'évolution du vin. Au-dessus de 14° C.le vin se détériore assez vite (oxydation, vieillissement prématuré, développement de bactéries).

L'hygrométrie est un autre facteur déterminant : sa valeur doit se situer entre 70 et 85 % d'humidité.

Les bouteilles sont couchées et empilées dans des casiers.

Enfin, aucun produit chimique (carburant, peinture) ne doit séjourner en cave

En espérant que ces conseils vous donneront le goût du bon vin,!...

Marie Thérèse HOQUET - CELLIER DES CHAUMES

jeudi 28 avril 2011

FIXIN : UNE APPELLATION A DECOUVRIR

Fixin, au nord de Gevrey Chambertin, ne jouit pas de la notoriété de son illustre voisin. Pourtant, ses vins aux tannins souvent puissants et à la robe colorée, peuvent revendiquer sans complexe leur appartenance à la Côte de Nuits. Ici, le vin est une affaire vieille de plusieurs siècles !...

Connaissez-vous Fixin ?. La question peut paraître saugrenue ; elle résume toutefois assez bien le problème des vignerons de l'appellation. Et pourtant, producteurs de vins rouges (et quelques blancs), le vignoble de Fixin, à quelques kilomètres de Nuits St Georges, bénéficie d'une histoire déjà ancienne et des vins au rapport qualité/prix, particulièrement intéressants. Alors ?. La principale "faiblesse" du vignoble de Fixin réside dans sa taille. Avec une centaine d'hectares en production et des perspectives d'extension très limitées, l'appellation peut difficilement être présente sur tous les marchés, ce qui est justement la première condition à remplir pour se faire connaître du consommateur.

A Fixin cohabitent deux AOC :Fixin est en effet l'un des cinq villages (avec Brochon, Corgoloin, Comblanchien et Premeaux) à pouvoir revendiquer l'AOC Côte de Nuits-Villages, mais est aussi le seul des cinq à également avoir droit à une appellation communale à son nom. Sur la totalité de la commune de Fixin, un producteur peut donc choisir de commercialiser son vin sous l'une ou l'autre des deux appellations.
Toutefois, l'appellation ne manque pas d'atouts, à commencer par ses vins, dont quelques crus à fort potentiel. Au sommet de la hiérarchie figure le Clos de la Perrière, parcelle d'un seul tenant de 5 hectares 14 ares, située au sommet du coteau, acquise par les moines de Cîteaux en 1102? et qui maintenant appartient à un vigneron particulier.
Un peu en dessous se trouve le Clos du Chapître, monopole. Ainsi que le Clos Napoléon, monopole de notre fournisseur Pierrre Gelin. Pour la petite histoire, ce clos a appartenu à Claude Noisot, soldat de Napoléon 1°, qui l'a remembré et baptisé ainsi. Ses vins sont concentrés, colorés, avec de la souplesse et une évolution assez rapide. Le premier cru le plus au nord, les Hervelets, est aussi le plus vaste. Il peut également s'appeler les Arvelets, réminiscence d'un époque (avant 1867) ou existaient deux communes : Fixin et Fixey.

A notre tarif, vous pourrez trouver le Fixin 2008 du Domaine Pierre Gelin. Au nez, le vin est marqué par des notes de fruits noirs.En bouche, ce vin se révèle charnu , concentré, généreux et déjà prêt à déguster.
Ce domaine qui vient d'investir dans une magnifique nouvelle cuverie, avec caves, propose également en monopole le fameux Clos Napoléon dont nous parlions ci-dessus, et une parcelle de Chambertin Clos de Bèze Grand Cru.

Donc, n'hésitez pas à connaître mieux ce village , qui en plus de ses vins, possède un patrimoine historique d'une grande richesse.

Marie Thérèse HOQUET/Cellier des Chaumes

mardi 29 mars 2011

UNE DEGUSTATION, "une descente de cave" : une institution !.

En Bourgogne, faire une descente de cave appartient à la tradition et permet de rencontrer les vignerons et leurs produits.
"Attention à la tête" : non ce n'est parceque nous sommes susceptibles de déguster un peu trop, mais c'est un avertissement avant d'emprunter l'escalier qui mène à la cave et dont le plafond est généralement assez bas !...
Donc, nous l'avons compris, une descente de cave est synonyme de dégustation. Elle permet aux visiteurs, amis ou (et) futurs acheteurs de goûter un certain nombre d'appellations produites par le vigneron. Historiquement, celle-ci se faisait à l'aide d'un tastevin : une petite coupelle métallique (parfois en argent) inventée au XVII° siècle pour déguster les vins sur fûts. Aujourd'hui, on utilise plutôt un verre.
Pour de nombreux touristes, intéressés par le vin, la descente de cave est un merveilleux moyen de connaître les vignerons et leurs méthodes : c'est à la fois échange et partage. La dégustation ne consiste pas uniquement à goûter les vins, mais aussi à comprendre la vinification et l'élevage, les appellations proposées par le vigneron, ses surfaces exploitées, et l'histoire du domaine, généralement familiale.

Ces dégustations se déroulent dans la bonne humeur, et bien souvent ont partage quelques spécialités locales, gougèges, jambon persillé, etc.

Sans parti-pris, il faut reconnaître qu'un bonne descente de cave n'a rien de comparable avec un achat de vins en grande surface !.
Pour notre part, nous gardons des souvenirs impérisables des dégustations effectuées chez nos fournisseurs : les Domaines Brelière à Rully, Prudhon à Saint Aubin, Bachelet à Chassagne Montrachet, Clerget à Chambolle Musigny, Raphet à Morey Saint Denis, Boillot à Gevrey Chambertin, Gelin à Fixin, et bien d'autres...

Donc, n'hésitez pas et contactez nous pour vos futures "descentes de cave".

Marie Thérèse HOQUET/CELLIER DES CHAUMES

jeudi 24 février 2011

VOLNAY, GEVREY CHAMBERTIN, NUITS ST GEORGES ET LES AUTRES .....

UNE BELLE DEGUSTATION.

mercredi en fin d'après midi, avec Sue et Keith , nous sommes allés déguster au Domaine Boillot Père et Fils à Gevrey Chambertin. Ce fût une vraie découverte du millésime 2009 encore en fûts. En effet, P. Boillot vinifie et élève "à l'ancienne".
C'est-à-dire qu'il garde ses jeunes vins sur lie pendant un an, avant de soutirer et de les garder encore six mois, avant la mise en bouteilles. Tout ceci sans collage ni filtrage.D'où des vins qui gardent leur caractère et leur spécificité ; ce qui n'est pas évident quand on se permet de proposer 16 appellations différentes. Que de travail, de manutention, mais quel résultat !.

Nous avons commencé par un Gevrey appellation village. Un classique pas si classique : en effet , encore fermé au nez, il développe déjà des arômes fruités en bouche avec une structure équilibrée,et un peu de mâche. Puis suivit un Gevrey Les Evocelles, qui, plus au nord de la commune, présente plus de minéralité et une rondeur suprenante pour un jeune vin.
Nous avons ensuite fait le tour des premiers crus : "Les Cherbaudes, la Perrière, les Corbeaux. Tous parfaits dans leur approche avec des specificités particulières en fonction de leur emplacement. Personnellement avec une préférence pour les Cherbaudes dont je n'avais jamais entendu parler, mais qui est une toute petite parcelle.
Nous sommes allés ensuite sur Volnay, que nous avons redécouvert. Le Volnay 1° cru les Angles présente toute la finesse de son appellation avec beaucoup d'arômes floraux, mais du caractère. Les Caillerets et les Brouillard, plus proches de Pommard
montrent plus de minéralité et une strucuture plus robuste sans excès.
Nous avons d'ailleurs goûté un Pommard 1°cru "les Croix Noires", peu connu, mais qui, même s'il est représentatif de son appellation, montre de la finesse et de suavité .

Enfin, nous avons terminé par un Nuits Saint Georges 1° cru les Pruliers, qui mérite bien sa réputation, mais avec en plus ce savoir faire qui fait la différence : finesse, arômes à la fois minéraux et de baies.

Quel beau métier, celui de vigneron, quand il respecte la vigne, et les vins dans leurs complexités. Ce qui fait l'apanage de la Bourgogne !...
Ces vins sont disponibles sur demande au CELLIER DES CHAUMES
Marie Thérèse HOQUET

jeudi 20 janvier 2011

CHAMBERTIN CLOS DE BEZE

LE CHAMBERTIN CLOS DE BEZE : un bel exemple de climat.
l'inscription des "climats" viticoles de Bourgogne au patrimoine mondial de l'Unesco est une épreuve de longue haleine, largement soutenue par les professionnels, les médias et ...les consommateures avertis !.
Le Clos de Bèze est sans doute l'un des plus anciens de Bourgogne, dont on trouve les premières traces en l'an 640, propriété des moines de l'abbaye de Bèze.
L'amateur de vin sait qu'une bouteille contient bien plus qu'un grand cru, récolté entre d'autres grands crus prestigieux : Mazis-Chambertin, Chambertin, La Chapelle, les Griottes...
Dès son origine, l'abbaye de Bèze avait été dotée de biens considérables. Elle avait douze pièces de vignes à Marsannay la Côte et d'autres parcelles à Couchey et Beaune. Endettée, elle dût vendre ses vignes, et dès le XVIIe siècle, la haute bourgeoisie dijonnaise s'investissait dans leur achat .La réputation du Clos de Bèze s'établissait durablement sur les meilleures tables de l'époque.La tradition rapporte que Napoléon était un grand amateur de Chambertin . Il faudra attendre un décret de 1937 consacrant cette appellation Chambertin Clos de Bèze, grand cru rouge.
Alors que le Chambertin se distingue par sa robustesse, le Clos de Bèze se révèle plus complexe et d'un grand raffinement en bouche. Au nez, il développe des arômes rappelant la framboise, le cassis, la groseille, ainsi que la réglisse et les épices.Le Clos s'étend sur 14,65 hectares, et comme beaucoup de clos bourguignons, il n'est pas nécessairement ceint de murs (il semble même ne jamais l'avoir été). Les AOC les admettent pour la plupart comme nom réèl ou d'usage (comme les Châteaux en Bordelais).
Vous pourrez trouver au CELLIER DES CHAUMES des Chambertin Clos de Bèze, provenant du Domaine Pierre Gelin, largement récompensés par des médailles d'argent au concours agricole de Paris (2001/2002), médailles d'or au même concours en 2000,2006 et 2007,et
tasteviné par la Confrérie des Chevaliers du Tastevin au Clos Vougeot en 2004 et 2006De belles références pour un vin d'exception !...
Marie Thérèse HOQUET